Extincta de Victor Dixen

Paru le 28 novembre 2019 - 19,90€ en broché - 608 pages

Ce roman n'est pas simplement un récit, c'est une vision : celle de l'avenir de l'humanité si elle continue à détruire la Terre. C'est beau, ça fait réfléchir, et c'est vraiment bien construit. Je me suis plongée dans cette lecture comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps. Victor Dixen a créé un univers complet, avec une croyance, un mode de vie et une civilisation bien différents des nôtres, au temps de l’extinction de l’espèce humaine.

Astréa est une battante. L'étonnante voyageuse est un personnage qui m'a profondément séduite : elle est courageuse et ne se laisse jamais décourager, quel que soit l'obstacle, pour atteindre ses objectifs.

Océrian, quant à lui, est un personnage plus tendre, mais tout aussi courageux à sa manière. Il est sensible et m'a énormément touchée...

Tous deux sont confrontés à un destin terrible, et cette histoire raconte magnifiquement comment les événements vont se dérouler.

J'ai adoré ma lecture, je me suis évadée dans Les Dernières Terres, visualisant chaque paysage et réfléchissant à notre situation actuelle. La tension est palpable tout au long du roman, cette fatalité qui pèse sur les personnages, leur dernière histoire d’amour…

Vraiment, il faut lire ce livre : il est profond et rempli d'une aventure qu'il faut absolument suivre !

Victor Dixen fait allusion à des œuvres littéraires comme le poème L’albatros qui donne une intertextualité étonnante au roman et que j’ai trouvé très intéressante. Tout se fait écho dans une magnifique harmonie. 

C'est la parfaite continuité de Phobos et Cogito, l’un parlant de la conquête de Mars, l’autre présentant une planète Terre soumise à la technologie. 

J’ai eu la chance grâce à Pocket Jeunesse d’organiser une lecture commune autour de la parution en format poche et son nouveau titre : La dernière histoire d’amour. C’était une belle expérience et une deuxième lecture aussi réconfortante que la première !